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Une nouvelle tendance lourde :

la désinvolture des candidats

Nous vivons une période étrange et incroyable, les candidats sont tellement sollicités que leur comportement relève de plus en plus d’un manque de respect et de correction vis-à-vis des recruteurs.

Nous avions l’habitude de la volatilité des candidats, de comportements borderline, mais depuis le début de l’année, une tendance lourde se généralise, en effet, un nouveau paradigme surgit : le « j’m’en foutisme ».

De nombreux emplois sont sous tension et les recruteurs, chasseurs de tête, entreprises s’emploient à séduire nos candidats récalcitrants qui sont devenus des divas

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Force est de constater que nous vivons une inversion du rapport de force

Hier encore, ils se sentaient honorés, flattés d’être « chassés » et réagissaient avec courtoisie, aujourd’hui, ils narguent les recruteurs, ne respectent aucun engagement, envoi de CV, de dossiers, rendez-vous téléphonique ou Visio et même en face à face. Ceux-ci sont régulièrement zappés sans que les bénéficiaires ne se sentent culpabilisés.

Dans la dernière ligne droite, à la veille de la signature du contrat, ils se volatilisent. D’autres ne font que quelques heures de présence avant de prendre la poudre d’escampette, d’un coup, sans prévenir ni se retourner.

Les candidats en cours de recrutement comme les salariés récemment embauchés, sont de plus en plus nombreux à se transformer en fantômes, abandonnant leur futur employeur ou leur emploi sans même un message ou un coup de fil.

Nous sommes de plus en plus nombreux à déplorer ces comportements « sans embarras », inhabituels et surprenants qui se généralisent.

Cette désinvolture reflète assurément une certaine forme de désengagement et d’insouciance, la COVID, le confinement, le télétravail ont modifié en profondeur la relation au travail.

La valeur travail perd progressivement toute noblesse. Il est évident que la crise sanitaire a changé le rapport au travail des salariés. Le traumatisme du confinement et l’isolement au domicile ont engendré une quête de sens. Aux États-Unis, les salariés ont été très nombreux à démissionner : on évoque la « Grande Démission » qui a touché le marché de l’emploi. En effet, en 2021, un tsunami a secoué le secteur de l’emploi, on a comptabilisé plus de 4 millions de postes abandonnés mensuellement, en France une tendance identique se développe depuis quelques mois.

Les principaux démissionnaires furent des personnes âgées qui ont décidé de prendre une retraite anticipée et des jeunes qui ont quitté leur emploi du jour au lendemain.

En cherchant des raisons rationnelles pour comprendre ce phénomène, on peut évoquer les conditions de travail, nombreux sont ceux aussi qui cherchent une reconversion professionnelle dans un emploi où ils trouvent plus de sens et un impact positif sur la société. En général les candidats veulent également une meilleure prise en compte de l’individu, un partage de la valeur, un management bienveillant, de la reconnaissance, plus d’autonomie et de flexibilité…

Il est évident que les professionnels du recrutement doivent impérativement modifier leur relation aux candidats et se positionner davantage en conseil en gestion de carrière. Cela nécessite d’être plus empathiques et de bien saisir le projet professionnel pour accompagner les candidats vers des fonctions qui leur permettront de trouver la plénitude et l’épanouissement au cours de leur carrière.

Newton Executive s’emploie à créer des « accords parfaits » en identifiant avec précision les enjeux et les ambitions des candidats, la confiance que ces derniers nous accordent sont le terreau de leur réussite.